Numérisation
Le CODHOS participe à un programme de numérisation de documents détenus par ses différents membres en collaboration avec Gallica. en savoir +
Collectif des centres de documentation
en histoire ouvrière et sociale
Le CODHOS participe à un programme de numérisation de documents détenus par ses différents membres en collaboration avec Gallica. en savoir +
Feuille manuscrite
Reproduction numérique de la première des quatre pages du courrier d’Emmanuel Jouvance adressé à la Fédération des métaux CGT
Journal papier, 24,5 x 33 cm.
tract
tract
Nées d’une initiative du Parti communiste en 1943, les Milices patriotiques sont alors conçues pour intégrer de nouvelles recrues au moment de l’insurrection nationale, notamment sur les lieux de travail. Le Conseil national de la Résistance charge les Comités de Libération de créer ces milices en accord avec les Forces françaises de l’intérieur et leur assigne des missions d’ordre public et de soutien de ces Comités de Libération. Des groupes sont créés dans les dépôts et ateliers SNCF, comme ici aux ateliers de Clichy-Levallois. Les miliciens posent avec leurs brassards, leurs armes et les drapeaux français et soviétiques. C’est une équipe de cheminots des ateliers de Levallois qui réussit à préserver des destructions allemandes le pont d’Asnières, sur lequel passe tout le trafic de la gare Saint-Lazare vers Versailles, Saint-Germain en Laye et la Normandie.
Affiche
Le 14 juillet 1944 est marqué par plusieurs défilés patriotiques à Paris et en banlieue. À Vitry, à l’appel de la CGT, près de 600 ouvriers des ateliers SNCF débrayent. Drapeau tricolore en tête, les cheminots de Masséna, d’Ivry et de Villeneuve-Saint-Georges les rejoignent. Ils se retrouvent près de 3 000 sous la statue de Rouget-de-l’Isle à Choisy-le-Roy. Le cortège essuie le feu des troupes allemandes. Plusieurs manifestants sont blessés tandis que d’autres sont arrêtés. Dans les jours qui suivent grèves et débrayages gagnent les dépôts de la région parisienne. Le 10 août, la grève insurrectionnelle est lancée.
Affiche
Fusillé le 7 mars 1942 par les nazis, Pierre Semard fut à la fois secrétaire général de la Fédération CGT-U des cheminots (1921-1924, puis 1934-1935), puis de la Fédération CGT réunifiée (décembre 1935-octobre 1939) et du Parti communiste (1924-1928). Il sera considéré comme le symbole de la Résistance à l’occupant. Son exécution suscita une émotion et une réprobation qui firent dès lors de Pierre Semard une figure héroïque de la lutte des cheminots. C’est le 10 mars 1945 que furent organisées ses obsèques officielles en présence des dirigeants de la CGT, de la Fédération des cheminots, et du Parti communiste. Sur la photo, de gauche à droite, face au cercueil, on reconnaît Benoît Frachon, André Marty, Maurice Thorez et Jacques Duclos. La foule lui rendit hommage de la gare de Lyon au cimetière du Père Lachaise.
Photographie